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19 octobre / 2023

Réponse de la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Maria Zakharova, à une question des médias à l'issue d'une session de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE)

Question: Comment pourriez-vous commenter le contenu de la résolution dure adoptée lors de la session de l'APCE le 13 octobre à l'égard de la Fédération de Russie?

Réponse: Lors de la session plénière du 13 octobre, l'APCE a approuvé la résolution "Étude de la legitimite et de la légalité de l'exception faite personnellement à l'actuel président de la Fédération de Russie concernant la limitation de son mandat". 43 membres de l'Assemblée ont pris part au vote, soit moins de 15% de sa liste nominative.

Ce document politisé reproduit, comme une sorte de base substantielle, les conclusions tendancieuses de la Commission de Venise du Conseil de l'Europe, exposées dans sa conclusion préliminaire du 23 mars 2021 sur les amendements à la Constitution de la Fédération de Russie. La Commission de Venise, oeuvrant sous la dictée de l’Occident collectif, n’a tout simplement pas pu s’empêcher de formuler des remarques critiques concernant la réforme de la législation russe, approuvée selon les résultats du vote panrusse du 25 juin au 1er juillet 2020.

Les appels antirusses reproduits dans la résolution de l’Assemblée, qui ignorent la volonté du peuple russe exprimée lors du référendum, montrent clairement le véritable niveau de culture politique et de pensée analytique de ses auteurs et partisans. Quel genre d'objectivité peut-on attendre de ceux qui considèrent l'Ukraine contemporaine comme une "démocratie"? Ou ceux qui soutiennent Vladimir Zelenski après sa récente rencontre avec un criminel nazi au parlement canadien? Il est absolument clair que l’APCE suit la logique vicieuse des deux poids deux mesures. Les documents russophobes adoptés à Strasbourg témoignent de la dégradation continue du Conseil de l'Europe et de la classe politique dans son ensemble dans les pays de l'Occident collectif.

De telles intox font partie de guerre médiatique de Washington et Bruxelles, un élément d'ingérence dans les affaires intérieures de notre pays par des États inamicaux. Pour nous, ils n’ont aucune force juridique, ils sont tout simplement insignifiants.