BULLETIN DE PRESSE
Sur les aspects humanitaires de la situation en Ukraine
Tout en continuant de façon coordonnée et ciblée l’évacuation des civils et des ressortissants étrangers des zones dangereuses, la partie russe prend également toutes les mesures nécessaires pour fournir une assistance complète aux républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi qu'à la population des territoires ukrainiens sous son contrôle.
Chaque jour à partir de 10 heures (heure de Moscou), l'armée russe ouvre des couloirs humanitaires dans les régions de Kharkov, Lougansk et Donetsk vers la Russie. En outre, la Fédération de Russie est prête à organiser dans les meilleurs délais des couloirs supplémentaires dans toute autre région et à assurer l'évacuation en toute sécurité des civils tant vers la Russie que vers les zones contrôlées par les autorités de Kiev, ainsi que vers d'autres pays étrangers.
Sur tous les trajets convenus avec la partie ukrainienne, les forces armées russes, ensemble avec les unités des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, respectent rigoureusement le "régime du silence". Les modalités du fonctionnement des couloirs humanitaires sont communiquées quotidiennement aux autorités de Kiev, aux Nations unies, à l'OSCE, au Comité international de la Croix-Rouge et publiées dans le bulletin du ministère russe de la Défense.
Dans ce contexte, toute déclaration de la partie ukrainienne sur le prétendu blocage de la sortie des civils des villes contrôlées par les troupes russes semble absurde et cynique. En fait, ce sont les autorités de Kiev qui empêchent l'évacuation de la population civile par tous les moyens possibles : les combattants des bataillons nationalistes bombardent systématiquement les sorties des villes et villages qu'ils ont bloqués, en utilisant l'artillerie et les mortiers.
Tous les cas de comportement abusif du régime de Kiev à l'égard de son propre peuple s’accompagnent de preuves suffisantes et claires. Tôt ou tard, tous les crimes seront connus de la communauté mondiale et feront l'objet d'une enquête approfondie ; les auteurs subiront inévitablement la punition qu'ils méritent pour les atrocités qu'ils ont commises.
Malgré toutes les difficultés créées par Kiev depuis le début de l'opération militaire spéciale, 1 237 256 personnes ont été évacuées d'Ukraine vers la Russie, dont 215 583 enfants. Plus de 9 500 centres d'hébergement temporaire sont mis en place dans les régions russes. Les réfugiés sont pris en charge de façon individuelle et sont rapidement aidés à résoudre divers problèmes urgents.
Depuis le 2 mars 2022, la partie russe a déjà livré à l'Ukraine 19 126,6 tonnes de produits de première nécessité, de produits alimentaires et de médicaments. Au total, 998 actions humanitaires ont été menées.
Sur les actions criminelles du régime de Kiev
La partie russe continue d'enregistrer de nombreux cas flagrants de traitement inhumain des civils par les autorités de Kiev.
Les formations armées ukrainiennes continuent d'utiliser les infrastructures médicales pour y aménager leurs points d’appui et déployer des armes lourdes.
À Borovskoïé (République populaire de Lougansk), les combattants nationalistes ukrainiens blessés ont été placés dans un bâtiment polyclinique, tandis que les civils, y compris les personnes gravement malades, ont été forcés de quitter le centre médical. Les forces armées ukrainiennes ont mis en place des barrages routiers et des postes de tir à toutes les approches de la polyclinique.
À Lissitchansk (République populaire de Lougansk), une base d’opérations de forces armées ukrainiennes a été aménagée dans les bâtiments de l'hôpital pour enfants et du collège médical, des armes lourdes ont été déployées dans leurs environs.
Dans la région de Kharkov, des néonazis accompagnés d'officiers des services de sécurité ukrainiens effectuent des raids punitifs afin de vérifier si les résidents locaux font preuve d'opinions pro-russes et s'ils transmettent des informations aux militaires russes et aux représentants de la milice populaire des républiques du Donbass. Tous les suspects sont arrêtés en vertu de l'article sur le "collaborationnisme" du Code pénal ukrainien et emmenés dans un lieu inconnu.
Ces actions criminelles des autorités de Kiev visent à intimider les citoyens ukrainiens pour tenter de dissimuler la situation catastrophique actuelle du pays, causée par la politique destructrice du pouvoir officiel de Kiev, et témoignent d'un mépris total du sort de millions d'Ukrainiens.